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Apprendre le Népali

  1. Guide de survie
  2. Alphabet Devanagari
  3. Grammaire (1)
  4. Grammaire (2)
  5. Vocabulaire

Ce que n'est pas le Népali

La phrase qui suit est le célèbre mantra "om mani padmé houm" dont la traduction littérale - Ô toi, merveille dans le Lotus - éclaire assez peu sur la philosophie Bouddhiste !

Om mani padmé houm

Eh bien cette phrase est écrite non pas en Népali mais en Tibétain ! Le Tibétain est dérivé du Sanskrit qui est également à la base de l'alphabet Devanagari. Cependant les deux alphabets sont assez différents. Le Népali ressemble donc plutôt à ceci :

Mo Népali Siktshou

Ce qui se lit : "mo népali siktshou" et veut dire : J'apprends le Népali.

Le Tibétain est "assez bien" compris dans toute la chaîne himalayenne de Birmanie jusqu'au Cachemire car de nombreux dialectes, dont le Sherpa, en dérivent. Le Népali est quant à lui une langue d'origine Indienne qui utilise un alphabet appelé Devanagari, utilisé par presque tous les dialectes Indiens. C'est la "Lingua Franca" qui vous permettra de vous faire comprendre pratiquement partout au Népal, du moins par les jeunes. Beaucoup de vieux, faute d'être allés à l'école, ne parlent que leur dialecte : Tamang, Sherpa, etc... En dehors du Népal, vous aurez peut-être la chance d'être compris par quelque personnes au Sikkim, mais très peu de chances partout ailleurs.

Notes sur mon système francisé

Les exemples qui suivent sont transcris du Devanagari selon une méthode personnelle dont le but est de faciliter l’apprentissage d’une bonne prononciation aux francophones.

Elle diffère notablement des autres transcriptions généralement basées sur une prononciation anglaise des lettres de l’alphabet romain : a = èi, e = i, etc... ce qui épargne une gymnastique intellectuelle pénible. De plus, elle accorde une moindre importance à certaines subtilités de prononciation que j’ai trouvées peu audibles, avec mes oreilles occidentales, afin de préserver la lisibilité de la transcription. Par exemple, la différence entre les consonnes DA et DDA (cette deuxième se prononçant comme un « d » mais avec la langue touchant le haut du palais) se traduit juste par l'emploi de minuscule ou majuscule. J'ai préféré cela à la transcription traditionnelle qui double le « d » comme dans « bouddha » pour éviter l'ambiguïté entre « nn » et « N ». De même, il me semble que noter la voyelle longue AA « aa » conduit à une prononciation peu naturelle. J’ai préféré la transcrire en « â », ce qui conserve une différence, tout de même bien audible, avec la voyelle courte A, comme dans « bazâr », sans l’exagérer outre mesure comme dans la transcription « bazaar ».

Le résultat de cette transcription est que vous pouvez prononcer correctement des phrases en Népali presque sans apprentissage. Je vous encourage cependant vivement à apprendre l’alphabet Devanagari ! Cela vous permettra, si vous vous rendez au Népal, d’enrichir votre vocabulaire et d’affiner votre prononciation en découvrant l’orthographe originale des mots, sans souffrir des innombrables erreurs de transcription possible entre deux alphabets aussi différents.

Prononciation

Dans les exemples qui suivent, toutes les lettres se prononcent. Notamment, les lettres i, î, n, m et h sont toujours prononcées indépendamment des autres voyelles ou consonnes, comme dans « ai » (aï), « sh » (s’h’ aspiré), « an » (ann), « om » (omm), etc... Les seules exceptions étant les lettres « ou », ce qui n’est pas gênant car le son « u » n’existe pas en népali. Enfin, sachez que le « r » se prononce presque comme un « l ».

Quant à l'accentuation, pour ce que j'ai pu en juger et contrairement aux langues latines, elle n'est pas importante en Népali. D'ailleurs vous vous en rendrez compte dès l'avion avec le discours des hôtesses qui semble débité sur le même ton du début à la fin !

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